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  • Breton de nom (grands-parents) mais Auvergnat de naissance, de coeur et de résidence. Marié, 2 filles, mes 2 loisirs favoris, la lecture et le vélo, alimentent ce blog.
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Sans compter BD et revues.
 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 18:49

Une année s'achève, une autre commence... comme chaque année. L'heure des bilans, mais aussi des projets, a donc sonné

 

Livres : 24 livres lus, toujours dans des styles très variés (essais, romans, bio, sciences,...). Mon livre préféré de l'année 2011 est La vie devant soi, d'Emile Ajar (qui a fait l'objet d'un article sur ce blog). Pour 2012 une bonne résolution difficile à tenir : lire plus de livres que j'en ajouterai à ma Liste A Lire. Et si je demandais un congé d'un an à mon patron?

 

Vélo : ma plus grosse saison depuis 2004 avec 3600 km parcourus, 54000m de dénivelé positif (15 jours de vacances dans les Alpes!), de très beaux cols et le tout sur un nouveau vélo. Pour 2012, je vais continuer de me faire plaisir, avec pour objectif principal le Ventoux et peut-être la ,cyclosportive Les copains (Ambert/63).

 

Bonne année à tous!

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 09:05

Le père Noël, bien inspiré, m'a apporté un joli T-Shirt noir  avec le dessin suivant

Agatsu-Linea

La plupart auront reconnu que ce dessin est inspiré d'un dessin animé humoristique des années 70 baptisé La Linea.

D'ailleurs voici un épisode de cette série où Balou, personnage de la série s'essaye au vélo.

 

 

Le T-Shirt lui est de marque Agatsu (publicité gratuite) spécialisé dans le T-shirt non pas pour le sport mais sur le sport avec un vaste choix de disciplines.

 

Bonnes fêtes à tous

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 18:32

La dématérialisation des supports est la grande tendance du moment, et j'ai déjà basculé pour la musique pour laquelle je n'achète pratiquement plus de CD.

Pour le livre, même si je reste très attaché au support papier, je commence sérieusement à me poser la question, d'autant que mes étagères commencent à être trop pleines.

 

L'offre de liseuse est maintenant bien développée avec des produits tactiles, rapides, peu gourmands en énergie, avec un bon confort de lecture (pour le peu que j'ai vu en magasin), et une capacité mémoire permettant d'emmener une plein valise de livres en vacances ou en voyage dans un format poche.

 

Oui mais voilà, la liseuse ne fait pas tout; il faut aussi des livres. Et c'est là que le bât blesse : si les classiques de la littérature sont pour la plupart tombés dans le domaine public et donc disponibles gratuitement, il n'en va de même des livres récents. Et je suis déçu de voir que les éditeurs et distributeurs n'ont pas tiré les leçons de l'industrie musicale : comment espère convaincre un lecteur, aussi geek soit-il, d'acheter au même prix que la version papier grand format un simple fichier informatique? Je comprends parfaitement que l'on protège les droits d'auteurs et qu'on rènumére le travail des éditeurs, même si ces derniers sont devenus pour la plupart plus guidés par les résultats que par l'envie de faire découvrir oeuvres et auteurs. Mais on ne devrait plus payer les parts impression, support, distribution, point de vente .

 

D'accord, j'accepte de payer pour l'oeuvre, mais voilà qu'en plus ce fichier est protégé par les fameux et tristement célèbres DRM (verrou numérique qui prouve que vous avez bien payé pour ce fichier). Je n'aurais droit de lire ce livre que sur mes appareils dûment autorisés : PC, smartphone, tablette ou liseuse. Et quand je l'ai lu j'en fait quoi? Ma femme veut le lire? Oui, mais sur ma liseuse, la sienne n'étant pas autorisée! Ou si elle l'est, quid de ma soeur ou ma belle-mère à qui j'ai envie de faire découvrir ce texte? Adieu le plaisir de transmettre ses envies et coup de coeur littéraires!

Et dans 5 ans, 10 ans, ces DRM devenus obsolètes ou plus compatibles, je peux mettre mon fichier à la poubelle sans que personne ne puisse en profiter? La pérénité d'un format numérique est déjà risquée, encore plus si on la limite par des protections illusoires pour ne pas dire inutiles?

 

J'espère que les éditeurs adopteront rapidement une stratégie moins mercantiles s'ils veulent voire une partie des lecteurs entamer une bibliothèque virtuelle.

A bon entendeur...

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 14:41

Malgré le titre je ne vais pas vous parler de vélo mais de livre... sur le vélo, avec un nouveau titre qui vient enrichir ma bibliothèque cycliste.

http://francois.kersulec.free.fr/Images/Bibli/couvertures/lv.jpg

Ecrit en 1972 par René Fallet, c'est la réédition de 1992 très bien illustrée par Blachon que je présente ici.

Dans ce livre, au titre si simple, René Fallet nous raconte sa relation avec le vélo (et selon ses propres propros, il ne faut surtout pas confondre vélo et bicyclette). Relation de cycliste du Dimanche ou des vacances puisque que R Fallet, écrivain de son état, amateur de boissons alcoolisées et fumeur invétéré (il regrette même que les maillots modernes n'aient plus de poche à l'avant, bien pratique pour y glisser cigarettes et briquet), roule peu et surtout pour s'amuser. Il va même par jeu jusqu'à créer sa propre course cycliste dans l'Allier : les boucles de la Besbre, dans le Bourbonnais où son père est né. Une course pour de rire, où il est interdit d'attaquer, où le vainqueur est décidé à l'avance et où les étapes se font surtout dans les bistrots.

Ecrit avec beaucoup d'humour et un peu de mauvaise foi, René Fallet cherche simplement à nous faire partager le plaisir de rouler à vélo. Et le plaisir de s'intéresser à ce sport, ce qui chez lui passe par une collectionnite aigüe de maillots cyclistes, du maillot de marque aux maillots distinctifs de championnats nationaux (France, Belgique) voir mondial. Il nous parle aussi de ses relations avec d'autres écrivains-journalistes tels Antoine Blondin ou Pierre Chany avec lesquels il suivra le Tour de France 1967.

Seul bémol, le texte date un peu, et fait référence à du matériel ou des habitudes cyclistes aujourd'hui disparus (5 vitesses à l'arrière, les chaussures noires, les cale-pied à sangles,...). Mais cela rappelle aussi des souvenirs à ceux qui ont connu tout ça.

 

René Fallet était un écrivain, né en 1927 et décédé en 1983. Dans son premier roman, Banlieue Sud-Est (1947), banlieue où il est né (Villeneuve St Georges), il parle déjà de vélo en mettant en scène un coureur cycliste. Il écrira environ 25 romans, recevra le Prix Interallié pour le titre Paris au mois d'Août, et plusieurs de ses romans seront adaptés au cinéma (Le triporteur, Les vieux de la vieille, Un idiot à Paris, La soupe aux choux,...) . R Fallet était une "figure" littéraire avec sa moustache et ses lunettes aux verres très épais.

 

Le vélo, Denoël, 1992

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 22:22

Le boulot me laisse de moins en moins de temps pour lire et donc alimenter ce blog.

A propros d'alimentation, je vais vous présenter ma dernière lecture qui parle justement de cuisine.

Collectionneur de San-Antonio, mes lectures sont donc souvent liées à ce thème, et heureusement pour vous je ne fais pas une chronique sur chaque livre de cette collection. Celui-là est une publication récente qui présente un format hybride : un recueil de morceaux-choisis (textuels) et de recettes (culinaires).

 

http://francois.kersulec.free.fr/FK/SA/Images/Livres/Couvertures/sasmat.jpg

 

Blandine Vié, l'auteure, a donc selectionné dans l'ensemble des 175 romans de la série San-Antonio, les passages se rapportant à la table, et ils sont particulièrement nombreux. Elle les a classés par thème : les bon petits plats de Félicie (la maman de San-Antonio), les bouffes entre collègues, les desserts, la cuisine des Béru, les boissons, ... Et elle a inséré entre les extraits les recettes des mets ou des boissons évoquées.

Le principe est original, et pour bien faire il faudrait acheter 2 exemplaires, un pour mettre dans la cuisine et un pour la bibliothèque de collection.

 

Pour légitimer la rédaction d'un tel livre, je précise que Blandine Vié, en plus d'être fan de San-Antonio, est journaliste culinaire, "gourmande de mets et de mots". Merci à elle.

 

San-Antonio se met à table, Blandine Vié, Editions de l'Epure, 2011

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 12:15

Le poulpe dont je vais vous parler n'est pas celui censé être capable de pronostiquer les résultats des matchs de football lors de la dernière coupe de monde, mais celui sur lequel il faut taper dessus pour l'attendir, j'ai nommé Gabriel Lecouvreur.

 

Gabriel Lecouvreur est le héros récurent d'une série de livres policier initiée en 1995 par Jean-Bernard Pouy, et qui se poursuit toujours avec plus de 260 titres au compteur.

La particularité de cette série est que l'auteur est différent à chaque titre mais s'appuie sur le même personnage central (donc Gabriel Lecouvreur, dit Le Poulpe). De plus chaque titre doit respecter le cahier des charges ou la bible définie par les initiateurs et auteurs des premiers titres de la série : Jean-Bernard Pouy (La petite écuyère a cafté), Serge Quadruppani (Saigne sur mer) et Didier Daeninckx (Nazis dans le métro).

Les grands principes données dans cette bible et qui garantissent aux lecteurs une cohérence dans cette série multi-mains sont

   Le personnage principal, Gérard Lecouvreur, 40 ans en l'an 2000, un peu anarchiste sur les bords, sans profession connue si ce n'est celle de défenseur de la veuve et de l'orphelin, fâché avec les autorités (sans qu'on en sache les raisons), grand avec de grands bras (d'où son surnom), orphelin, propriétaire d'un avion de collection qu'il fait restaurer à la petite semaine.

  Son passé n'est révélé que peu à peu, et donc à la liberté des auteurs

  Des personnages récurrents : Cherryl, coiffeuse et petite amie régulière du Poulpe, Gérard, patron du bar Pied de Porc à la Sainte Scolasse

  Les enquêtes de Gérard démarrent toujours dans ce bar, à la lecture des fait divers du journal, lorsqu'il tique ("ce picotement si caractèristique à l'arrière du bulbe") sur une mort étrange ou suspecte

  Les méthodes d'enquête, compte tenu de son état d'indépendant qui ne rend aucun compte sont très libres

  Des coups, un peu de sang, un peu de sexe

  Des citations littéraires

  Des bières bues, si possible de bonne qualité

  Le titre est un jeu de mot, la plupart du temps sur un titre de film

 

Il sort plus de 10 titres par an, écrits par une pleiade d'écrivains, connus ou en devenir, typés polar ou non. On peut citer, outre les fondateurs, Claude Mesplede, Romain Goupil, Martin Winckler, Gabriel Lecouvreur (??? n°234), ...

 

La série est publiée aux éditions La Baleine. Vous pourrez d'ailleurs trouvez sur leur site la bible détaillée et la liste des titres parus par numéros. Certains titres ont été réedités dans la collection Librio Noir (J'ai Lu/Flammarion), d'autres adaptés en BD (avec aussi des dessinateurs différents par titre) et il existe même une adapatation cinéma (1998).

Cette variété d'auteurs fait à la fois la force et la faiblesse de la série, puisque chaque auteur y apporte sa sensibilité ou son style, mais créé aussi des inégalités de qualité.

 

J'ai déjà lu plusieurs titres, dont le livre fondateur de JB Pouy. Le dernier que je viens de lire, Les pieds de la dame aux clebs, est un des premiers de la série (n°15) , et se laisse bien lire. On y retrouve donc toutes les règles imposées, l'enquête porte sur la mort d'un adolescent orphelin et Le Poulpe va découvrir que l'orphelinat d'où vient la victime cache de douteux agissements.

 

http://francois.kersulec.free.fr/Images/Bibli/couvertures/lpdldac.jpg 

Olivier Thiébaut, né en 1963 à Cherbourg, a été  formé aux Beaux Arts de Caen, a réalisé des affiches et des décors de cinéma. Il commence à publier en 1993, il est auteur de romans, nouvelles et scénarios. 

 

 

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:32

Plusieurs éditeurs tels Atlas, Hachette, RBA, Fabri, ... proposent  des collections diverses et variées, de la figurine au DVD en passant par les fiches cuisines ou des morceaux de maquette. Si je suis peu attiré par ce genre de série, je me laisse parfois tenter quand il s'agit de livres. C'est en fait l'occassion d'acheter à moindre frais quelques livres intéressants car les 2/3 premiers numéros de la série sont généralement très peu chers, accompagnés de cadeaux et que l'éditeur autorise les clients à interrompre quand il le souhaite (bien lire les petits caractères de l'offre cependant!).

Bien sûr cela ne fait pas sans doute pas les affaires de l'éditeur, mais à partir du 3ème ou 4éme numéro le tarif n'est plus vraiment intéressant. Je profite donc simplement du système.

 

J'ai ainsi récemment acheté les 2 premiers tomes de la série "Lucky-Luke, les dessous d'une création" des collections Atlas.

http://francois.kersulec.free.fr/Images/Bibli/couvertures/llldduct1.jpg

Chaque tome comporte 2 histoires (Ma Dalton et Le chasseur de primes pour le premier tome) complétées par une douzaine de pages d'explications et d'historique pour chacune des histoires. Le tout sous une belle couverture rouge toilée de bonne facture.

 

Toujours Lucky-Luke, avec cette fois le premier numéro de La collection Lucky Luke

http://francois.kersulec.free.fr/Images/Bibli/couvertures/lmdoddd.jpg

Editée par Hachette Collections, cette série propose, dans leur dessin original, des albums de Luky-Luke. Cela permet de découvrir les premiers albums, celui-là datant de 1949, et de juger de l'évolution graphique et narrative de la série. 

 

 

Enfin une nouvelle série chez RBA (éditeur espagnol) publiée en France par le site MaCollection, et qui porte sur les mathématiques (bien sûr il faut aimer le thème). La série s'appelle Le monde est mathématique et le premier volume Le nombre d'or.

http://francois.kersulec.free.fr/Images/Bibli/couvertures/lndo.jpg

150 pages environ, présentation sérieuse, richement illustré (en Noir & Blanc), textes de Fernando Corbalan, je ne l'ai pas encore lu en détail mais le premier survol m'a fait une bonne impression.

 

Mathématicien espagnol, né en 1948, Fernando Corbalan est enseignant dans le secondaire et est responsable de plusieurs projets consacrés à l'étude et la diffusion des mathématiques. Corbalan, est également connu pour ses livres dédiés à la vulgarisation des mathématiques, avec des titres tels que Les mathématiques appliquées à la vie quotidienne (1998). Le nombre d'or (2010, titre original La proporción áurea) est son 7ème livre.

 

Les prochains titres prévus (que je vais acheter) portent sur la cryptographie pour l'un et Les nombres premiers pour l'autre, sans doute écrits par d'autres auteurs.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:21

Et voici le dernier article sur notre séjour alpestre, qui concerne nos randonnées pédestres ainsi que quelques activités ludiquo-sportives.

La randonnée est une activité qu'on pratique en famille pour profiter au mieux de la nature et de la région. Mes 2 filles ne sont pas vraiment enthousiastes quand on leur propose d'aller marcher et c'est souvent en râlant qu'elles nous accompagne. Mais au final elles reviennent contentes et la tête pleine de souvenirs. Pour mieux les motiver, quand on doit marcher plus de 4h, on part le matin vers 10h, avec le pique-nique sur le dos ce qui permet de faire une bonne coupure, et on revient ensuite assez tôt pour profiter du camping et de sa piscine.

Piscine du camping

 

1ère sortie de découverte : Le hameau du Villard (2h20 / 370m D+)

Une première petite marche facile, pour réveiller nos muscles de marcheur qui n'ont pas servi depuis un moment.

Départ du Lauzet-Ubaye, à coté du petit lac, montée tranquille en sous-bois jusqu'au hameau du Villard, puis descente par la route au début et de nouveau un chemin en sous-bois. On est rassuré, les jambes fonctionnent.

Marion, François et Elodie 

Crêtes du Cogneton (4h10 / 650m D+)

Cette fois une balade un peu plus longue avec pique nique. En fait il s'agit de deux petites boucles qu'on enchaîne, en se perdant un peu. Après une première montée, on est donc redescendu pour mieux débuter sur la 2ème boucle, en longeant un torrent presque à sec, mais qu'on imagine gonflé et violent au printemps lors de la fonte des neiges.

Anne-Laure, Marion et Elodie

 

C'est alors une remontée assez prononcée qui nous amène jusqu'au passage sur la fameuse crête qui donne son nom au parcours.

Les crêtes du Cogneton

Et oui, on est bien passé sur cette crête, il y a un petit sentier d'1m de large.

Puis pique-nique et redescente dans la vallée de bonne heure, et c'est tant mieux puisqu'un orage éclate en fin d'après-midi.

Retour de rando

  Marion et Elodie en rando

 

 

 

 

 

 

Toute petite sortie à Pra-Loup(1h30)

Là c'est juste histoire de sortir et faire un peu de tourisme. Montée en voiture à Pra-Loup, la station de ski au-dessus de Barcelonnette, puis télécabine pour s'élever encore un peu, et enfin une petite promenade aller-retour jusqu'à un joli petit lac artificiel qui sert de réserve d'eau pour les canons à neige l'hiver.

Vue de Pra-Loup/Costebelle

 

 

Les lacs du col bas (6h00 / 930m D+)

De nouveau rando avec-pique, départ le matin vers 10h, pour ce qui sera la plus longue et la plus dure sortie de notre séjour.

Le parcours part du hameau du Villard, et monte dès le début pour près de 800m de dénivelé. Gros effort qui nous amène au premier lac (de la cabane, à coté de la cabane... du lac!) presque asséché. Encore un effort pour atteindre la lac du milieu où le pique-nique est plus que bienvenue. Et pour digérer encore quelques mètres de dénivelé pour atteindre le 3ème lac (Le lac noir).

Le lac noir

Demi-retour, et après 1/2h de parcours commun avec l'aller, on descend par un autre sentier pour former une boucle. Et comme le matin, c'est 800m de descente d'un coup. Nos genoux et orteils ont beaucoup souffert.

Petite déception : nous n'avons vu aucune marmotte.

 

Le col de la petite Cayolle(4h30 / 560m D+)

Dernière sortie du séjour, et sans doute la plus belle. Départ en voiture jusqu'au col de La Cayolle ce qui nous monte déjà à plus de 2300m. Le parcours assez facile (et très fréquenté) commence par une montée douce idéale pour s'échauffer, puis passe auprès d'un petit lac ou d'autres randonneurs nous signale la présence de chamois au loin sur les pentes.Le sentier monte alors plus sévérement pour rejoindre le col de la petite Cayolle.

Marion et Elodie au col de la petite Cayolle

Au col on peut redecendre au lac d'Allos, ce qu'on ne fera pas par peur d'un parcours trop long mais qu'on regrettera un peu.

Le sentier longe des crêtes jusqu'à une grande zone herbeuse où nous pique-niquons. Puis une dernière petite montée nous amène au dessus du lac d'Allos.

Lac d'Allos

Une descente tranquille nous permettra d'admirer à nouveau chamois et marmottes (enfin!) avant de finir par une petite re-montée jusq'uau col de La Cayolle pour boucler le circuit.

 

Rafting

Avec un camping au  bord de L'Ubaye, il aurait été vraiment dommage de ne profiter des loisirs aquatiques proposés, d'autant plus que l'équipement et le départ se faisait du camping même.

Pas de photos, l'appareil n'est pas étanche et on ne l'a donc pas emmené, par contre on a photographié d'autres groupes.

Rafting sur l'Ubaye

 

Accrobranche

Activité pas trop physique mais assez impressionnant. Il s'agit de se promener, de manière sécurisé avec harnais et mousquetons, sur un parcours d'une trentaine d'agrès (pont, corde, tyrolienne à bras) dans les arbres, entre 4 et 6 m de haut. Du propre avis des filles, qui en avait déjà fait ailleurs, ce parcours, pourtant le plus simple proposé sur cette base, était assez compliqué. Et chacun fait avec son habileté et sa peur (ou non) du vide...

 Accrobranche  Accrobranche

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:07

Comme promis, et pour faire suite à mon article sur mes sorties vélo dans les Alpes, voici un petit billet sur un col très particulier : le Parpaillon.

Une des montées du brevet des sept cols proposé par les communes de la vallée de l'Ubaye est la station de ski de Ste Anne-La Condamine, en remplacement du col de Larche. Cette montée est raide, avec 5 km à près de 9 % entre La Condamine et la station de ski. Par ailleurs, venant de Barcelonnette, l'aller-retour ne présente que peu d'intérêt, avec beaucoup de route en vallée.
En étudiant de près la carte j'ai vu qu'une route, ou plutôt un chemin, prolongeait cette montée en direction du tunnel du col du Parpaillon (altitude 2650m), puis redescendait de l'autre coté vers le village d'Embrun (célèbre pour son triathlon) au bord de la retenue de Serre-Ponçon. Il était donc possible de faire une boucle complète, ou partielle, en partant de Barcelonnette et passant à la fois par Ste Anne (pour le brevet) et par ce col (cliquez sur la carte pour agrandir)

Carte-Parpaillon


Je me suis donc renseigné un peu sur le net et j'ai découvert que ce col, bien que confidentiel, était mythique pour beaucoup de cyclos. Reliant la vallée de l'Ubaye à celle de la Durance, il est situé à 2780m. Un chemin et surtout un tunnel long de près de 500m , situé une centaine de mètres en dessous du col, ont été aménagés par les militaires français à la fin du XIXème siécle (1891) pour des raisons stratégiques. Ils l'ont ensuite entretenu jusqu'au début des années 50. C'est alors que de nombreux cols alpins ont été aménagés et gourdonnés pour faire face à l'afflux de véhicules, et c'est le col voisin de Vars, situé un peu plus bas, qui a été retenu. L'accès au col du Parpaillon est donc resté un chemin qui, au fil des ans et des passages, s'est dégradé. S'il était accessible à des vélos standards il y a quelques décennies, il n'est plus praticable aujourd'hui qu'en VTT. Quant au tunnel, il a été rénnové en 1991 (pour son centenaire) pour cause d'éffondement de la voute. Mais il reste très sommaire, sans éclairage (et donc très sombre vu sa longueur), très humide (prèsence de flaques assez profondes) et froid. Sur la carte Michelin il est même précisé "passage interdit". Dans la réalité le tunnel est fermé avec des portails métalliques mais qui sont ouverts durant l'été et laisse ainsi passer les "aventuriers" de tout poil : randonneurs, cyclistes, motards, quads, 4*4.

J'ai donc plannifié un parcours Barcelonnette-Embrun passant par ce col, et proposé à ma femme et mes filles de les retrouver à Embrun pour pique-niquer et profiter des activités aquatiques du bord de la retenue (et éviter ainsi le retour long et fastideux, surtout en VTT). Comme j'avais emmené le vélo de route, j'ai donc utilisé le VTT que madame avait emmené pour elle (on voyage avec 4 vélos, un par personne) qui est suffisament grand (moyennant quelques réglages) et solide (Lapierre alu). Je l'ai équipé d'un éclairage, de pédales automatiques, et j'ai pris la précaution d'emmener lampe frontale et vêtements chauds pour la traversée du tunnel.
Le VTT d'Anne-Laure au bord de l'Ubaye
Après un trajet de 24 km dans la vallée jusqu'à La Condamine (par la route), il faut attaquer la montée jusqu'à Ste Anne. Sur route, et avec les développements du VTT, cela se passe sans problème. A la station, toute petite et déserte à cette saison, je poinçonne la carte du trophée des sept cols, et je redescends de 2km pour rejoindre le départ du chemin. Le tunnel est indiqué à près de 12 km. Après 2 km quasi plat, qui passe devant la chapelle Ste Anne, la piste très large monte assez fortement. Puis c'est un replat d'1 km en forêt pour arriver au plan du Parpaillon.
Plan du Parpaillon
Là le chemin se rétrecit, devient plus pierreux, et monte en lacets jusqu'en haut avec une pente qui ne passera plus en dessous de 10%. J'entends (et même vois) des marmottes, je scrute le compteur, je croise des motards et quelques cyclos, je fais des pauses ravitos régulières et je fini par atteindre ce fameux tunnel qu'on ne découvre qu'au dernier moment.
Entrée du tunnel du parpaillon
Je m'équipe pour affronter la traversée (lumières, Kway, surchaussure-sacs plastiques). A l'entrée il fait sombre et pendant quelques dizaines de mètres on est éclairé par l'arrière (par la porte qu'on vient de franchir). Puis on aperçoit la sortie qui à défaut d'éclairer, sert de point de repère. La frontale ou la lampe de guidon n'ont qu'une fonction symbolique. En gardant un peu de vitesse (c'est plat, donc assez facile), et en roulant sur le haut du chemin, on ne traverse que peu de flaques et c'est sans m'arrêter que rejoins l'autre extrémité, après avoir croisé sans vraiment le voir, un autre cycliste.
Retrait des lumière et des sacs, et c'est parti pour la descente qui se fait vite, sur une piste large bien que caillouteuse, sans vraie difficulté technique. Après plus de 10 km de descente sur cette piste on rejoint une route bitumée qui permet, sur plus de 15km majoritairement descendant, de rejoindre Embrun et son lac.
Le VTT a bien résisté (et c'est la première fois qu'il fait une telle montée et surtout une descente aussi rapide) mais avec les secousses j'ai perdu le compteur.

Au final un col (muletier) qui offre des paysages magnifiques et surtout le plaisir du col à part, réservé aux connaisseurs. A la confrérie des Cents Cols, il se dit même qu'il y a 2 catégories de cyclistes : ceux qui ne l'ont pas fait et ceux qui l'ont fait; j'en fais partie!

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 22:21

Comme promis voici la suite des articles sur nos vacances à Barcelonnette (04).

Et tout d'abord parlons un peu des sorties vélo que j'ai effectuées et qui justifiaient, en partie, le choix de cette ville pour les vacances.

Barcelonnette est donc une petite sous-préfecture des Alpes de Hautes-Provence, dans la vallée de l'Ubaye, proche du barrage de Serre-Ponçon. Située à 1100m d'altitude, elle est entourée de sommets dépassant par endroit 3000m, et donc des cols routiers assez hauts et difficilles.

Le réseau de villes de la vallée de l'Ubaye propose aux cyclistes un "brevet des 7 cols" : Après avoir récupéré une petite carte dans un des offices de tourisme, il suffit(!) de grimper aux sommets de 7 cols partant de la vallée, sans limite de délai, de poinçonner la carte, et à l'issue un diplôme, tout symbolique, est remis au sportif.

Ces cols sont, dans l'ordre d'altitude croissante : Pontis( 1301m), St Jean (1333m), Ste Anne (1800m), Vars(2109m), Allos(2247m), Cayolle (2326m) et La Bonette (2715m). J'ajouterai à cette liste le col muletier du Parpaillon (2650m) et le mythique Izoard(2360m).

 

1ère montée ( 45km/2h23/770m D+)

Pour découvrir les environs immédiat du camping et s'acclimater, une première sortie ultra-courte avec montée à Pra-Loup(1600m), la station de ski située au dessus de Barcelonnette, d'où on a une jolie vue sur la vallée

Barcelonnette vu de Pra-Loup

Puis au retour petite visite de Barcelonnette, et retour au camping à Méolans.

 

1ère boucle (105km/5h17/1925m D+)

1er col du brevet, le col de St Jean, n'est ni difficille ni vraiment intéressant. La route depuis Méolans jusqu'à St Vincent les Forts est très circulante, être dépassé par des poids-lourd est toujours stressant. Passé ce col j'ai donc prolongé par une boucle passant par Seynes des Alpes, le col de Maure, Verdaches, le col du Fanget (1459m) court mais assez difficille (avec un petit passage à plus de 12%), Selonnet, col de Fillys(1322m) puis retour par la même route circulante que le matin.

 

1er 2000m, Vars Nord (125km/6h26/2274m D+)

Départ le long de l'Ubaye jusqu'à l'ancien village d'Ubaye, noyé maintenant, et dont il ne subsiste que le cimetière, déménagé avant la mise en eau du barrage. Montée de 5km à 10% vers le col de Pontis, puis passage au village homonyme où on a une vue magnifique sur la retenue de Serre-Ponçon.

Col de Pontis  Lac de Serre-Ponçon et pont de Savine vus de Pontis

Puis descente rapide vers Savines Le Lac, transition sur une grande route jusqu'à Embrun.Puis montée à St André d'Embrun, sur une petite route sinueuse qui mène jusqu'à St Clément sur Durance puis Guillestre.

Et là, débute l'ascenscion du col de Vars, par le versant Nord et la traversée de la station de ski homonyme. 19km de montée à 7% de moyenne, assez usante.

Borne de poinçonnage du col d'Allos

Puis descente rapide vers St Paul sur Ubaye, et retour par la vallée avec près de 35km, et quelques averses.

 

Allos (53km/3h08/1291m D+)

Au vu des temps de parcours catastrophiques des premières étapes, et pour pouvoir passer plus de temps avec ma famille, je change de startégie et me contente d'un aller-retour entre le camping et le sommet d'Allos.

Barcelonnnette a la très bonne idée de fermer ce col aux voitures tous les Vendredi matin de Juillet et d'Août.Cela permet de faire la montée et la descente dans d'excellentes conditions, surtout vue l'étroitesse de la route.

Ce sont des dizaines voire des centaines de cyclos qui s'attaquent à ce col, long (20km) mais régulier (aux alentours de 6/7%), très joli, avec des surplombs impressionnants et de jolis lacets pour finir.

L'après-midi, pour se détendre et se rafraîchir, on a fait une descente en rafting sur l'Ubaye, avec suffisament d'eau pour être bien agitée.

Barcelonnette vu du col d'Allos Route du col d'Allos

 

Cayolle (73km/3h46/1420m D+)

Même stratégie, un simple arrer-retour depuis le camping jusqu'au col. Ce col, plus haut qu'Allos (d'une centaine de mètres) s'atteint au bout d'une route de 30 km au départ de Barcelonnette. Le départ se fait dans des gorges étroites et encaissées, puis monte par palliers (avec même une légère descente) jusqu'à Bayasse où la vraie difficulté commence. Il reste 9km à près de 8%, où on traverse des alpages dans lesquels vivent des marmottes qu'à défaut de voir (surtout en vélo) on entend siffler.

Refuge de la Cayolle, vu du col  Route du col de la Cayolle

Retour prudent puisqu'il faut croiser des voitures qu'on ne découvre parfois qu'au dernier moment sur des routes très étroites. Interdit donc de faire les trajectoires.

 

Briançon par Vars Sud puis Izoard (114km/6h39/2600m D+)

Ce jour, ce n'est plus un aller-retour ni même une boucle mais un aller simple : départ de Barcelonnette et arrivée prévue à Briançon, où je retrouverai ma femme et mes filles qui auront elles-même retrouvé des amis de Paris, en séjour à Serre-Chevalier, pour un pique-nique et du tourisme.

Mais avant de les retrouver, il faut d'abord gravir 2 cols. Pour commencer Vars, que je remonte cette fois par la face sud : très roulant jusqu'à St Paul sur Ubaye, il faut alors gravir les 5 derniers km à plus de 10% de pente. Un cycliste arrêté en bord de route me montre une marmotte qu'il a repérée et observe. Puis descente sur Guillestre, très rapide, et remontée par la combe du Queyras jusqu'à Chateau Queyras. La route tourne alors à gauche et la grimpée commence, et devient très dure à partir de Brunissard avec un forte pente et une grande ligne droite. Puis la route serpente dans la forêt, toujours avec une forte pente, et on finit par atteindre la mythique casse déserte.

La Casse déserte

Après une très courte descente, il reste encore 2km pour atteindre le sommet du mythique Izoard.

Col d'Izoard

Descente formidable sur Briançon, à peine interrompue par un petit talus, et dans laquelle je me fais plaisir à rattraper et doubler les voitures. A Briançon, après une petite bière fraîche bien méritée, il me reste à monter à la citadelle où après m'être changé, je peux faire un peu de tourisme en famille avec nos amis.

Entrée citadelle Briançon

 

Ste Anne + Parpaillon (78km/6h20/1700m)

Le brevet des 7 cols de l'Ubaye  propose la montée jusqu'à la petite station de ski de Ste Anne-La condamine, en remplacement du col de Larche(officiellement interdit aux cyclistes).

En préparant le séjour j'avais vu qu'en prolongeant la route de Ste Anne, par un chemin muletier praticable qu'en VTT, on pouvait atteindre le col du Parpaillon et son tunnel, et qu'après l'avoir traversé on pouvait rejoindre Embrun. Pour éviter de faire le simple aller-retour jusqu'à Ste Anne, c'est donc ce parcours que je vais faire. Je posterai un article dédié ce col particulier.

Entrée du tunnel du parpaillon

 

Bonette-Restefond (86km/4h41/1747m D+)

Dernière sortie, pour monter le dernier des 7 cols, le plus haut du séjour.

Le col s'appelle le col de la Bonette-Restefond, et culimine à 2715m.  Il porte le nom du sommet de La Bonette, accolé à celui du col de Restefond, col muletier tout proche. Il n'est pas le col le plus haut de France puisque dépassé par le col de l'Iseran (2764m), du Galibier (2642m) ou d'Agnel (2744m).

A la sortie de Jausiers, en bord d'Ubaye un panneau annonce la couleur : 23km avant le sommet, et précise "route la plus haute d'Europe". Ce qui correspond non au col mais à la cime de la Bonette dont la route fait le tour, au départ du col, et passe à 2808m. Ce qui en fait la route automobile la plus haute de France mais pas d'Europe puisque le portail sud du tunnel du Tiefenbach, en Autriche, culmine à 2 829 m.

La montée démarre donc à Jausiers, et suit une pente prononcée (entre 7 et 9%) mais assez régulière avec une variété importante de paysage, allant de zones boisées en passant par des Alpages et finit par une zone quasi lunaire au sommet.

Si le dernier kilomètre avant le col est presque plat et permet de souffler, il en est tout autre avec le dernier kilomètre entre le col et la cime de la Bonette qui dépasse 10%.

Au sommet une vue magnifique sur les sommets environnants.

Cime de La Bonette  Mon vélo devant la borne de la cime de la Bonette

Descente agréable (attention aux marmottes qui traversent parfois la route), avant un retour par la vallée jusqu'au camping.

 

Et pour finir voici quelques parcours plannifiés mais non réalisés, par manque de temps et/ou de forme

   Le réputé circuit Allos-Champs-Cayolle, ou l'inverse, une boucle de plus de 130 km qui enchaîne 3 cols de plus de 2000m en redescendant à 1000m entre chaque soit près de 3500m de dénivelé.

   Le tour du Lac de Serre-Ponçon avec plusieurs belles bosses

   Col d'Agnel, Col de Larche (officiellement interdit aux cyclistes pour risque d'éboulement sur une zone d'1 ou 2 km)

Il aurait fallu une semaine de plus, il faudra peut-être revenir...

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